vendredi 14 avril 2017

Le joueur d'échecs de Stefan Zweig

  • Poche: 128 pages
  • Editeur : Le Livre de Poche
  • Collection : Littérature & Documents
  • ISBN-10: 2253174076
  • ISBN-13: 978-2253174073

Résumé :

 Qui est cet inconnu capable d'en remontrer au grand Czentovic, le champion mondial des échecs, véritable prodige aussi fruste qu'antipathique ? Peut-on croire, comme il l'affirme, qu'il n'a pas joué depuis plus de vingt ans ? Voilà un mystère que les passagers oisifs de ce paquebot de luxe aimeraient bien percer.
Le narrateur y parviendra. Les circonstances dans lesquelles l'inconnu a acquis cette science sont terribles. Elles nous reportent aux expérimentations nazies sur les effets de l'isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, entre deux interrogatoires, le cerveau humain parvient à déployer ses facultés les plus étranges.
Une fable inquiétante, fantastique, qui, comme le dit le personnage avec une ironie douloureuse, « pourrait servir d'illustration à la charmante époque où nous vivons ».
Traduction, préface et commentaires par Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent.

Mon avis :

La couverture :
La couverture... Que dire... Elle est simple, il y a un jeu d'échecs donc elle représente bien le livre, elle est plutôt sympa.

Mon avis :
Une petite centaine de pages.
Mr. B, on le voit périr par la folie. C'est une torture de le voir sombrer dans la folie.
Son trait de caractère le plus présent est l'anticipation.
Son remède miracle : le livre d'échecs qu'il va voler. Malheureusement ce remède miracle crée aussi beaucoup de dégâts dans sa conscience et dans sa tête.
On remarque que les personnages changent petit à petit dans ce livre. Certes il fait "qu'une" centaine de pages mais les personnages évoluent énormément.
Je ne sais pas quoi dire parce que ce livre est juste beau et il faut le lire.
Du coup cet article va être tout petit.

En conclusion :
Un livre beau et tragique à la fois.
Un livre parlant de la folie d'un homme, c'est bouleversant.
Sans doute le roman le plus connu de Zweig 

Ma note :
19/20

samedi 8 avril 2017

I am hypersensitive and I am over-emotional




"Lunatique", "bipolaire", "folle", "schizophrène".
Suis-je folle ? Suis-je folle parce que les autres le disent.
Oui je passe du tout au tout en quelques secondes mais ce n'est pas de la folie.... Enfin, je crois.
Ce jour là en techno les autres m'ont regardés comme une bête de foire, ils n'ont pas compris. Ils ne ressentaient pas ce que j'ai ressentie.
J'étais là à rire et d'un coup, comme en m'agressant, on m'a attrapé le bras pour me retourner et me parler d'un ton sec alors ouais je me suis énervée et alors ?
Je n'en suis pas pour autant folle.



"Tu ne le connais pas", "fait pas de comédie", "c'est drôle alors rigole", "T'es chiante", "avance sans le fixé", "tu prends les choses trop à cœur", "STOP tu n'es plus un enfant", "C'est bon j'abandonne, tu me déçois"...
Tant de choses,
Tant de choses que j'entends souvent et qui me font peur.
L'abandon.... La déception.... Je ne souhaites pas en entendre parler, j'en ai peur.
Je me rends malade pour satisfaire les autres, et moi alors ?
À part me prendre des réflexions je fais quoi ?
Oui je prends les choses trop à cœur, je ne fais pas un truc à 90 pour cent, je le fais à 2000 pour cent.

Oui je suis rabat joie et je ne rie pas quand je vois cet homme faire tomber ce vase au supermarché. Il n'y a rien de drôle. Il est débordé et va payer deux vases au lieu d'un seul. Ouais j'en ai les larmes aux yeux, parce que je vois sa tristesse, son ras-le-bol de tout.

Oui je ne dois pas fixé cet inconnu dans la rue, mais il est triste. J'ai envie de le prendre dans mes bras et de lui dire : "raconte moi tout, je suis là."

Oui je ne suis plus une enfant donc oui je dois savoir contrôler mes émotions mais je n'y arrives pas.

Des fois je détestes mes larmes à cause de qui on se moque de moi mais je ne peux pas les retenir elles coulent toutes seules devant la télé, au cinéma, devant un livre, dans la vraie vie... Et personne ne comprend.



Oui j'aime pas sortir. Tu aimerais te faire agresser toutes les deux secondes ? Non alors laisse moi dans mon coin parce que sortir je le vis comme une agression perpétuelle.



Le pire de tout je penses, c'est quand on me demande de "construire un mur" pour me séparer des autres...
Je ne sais pas faire, j'y arrives pas.
Déjà tourner la page c'est dur alors construire un mur c'est pire.



Oui je vis les choses à 2000 pour cent.
Oui mes émotions sont changeantes.
Oui je pleure plus qu'un enfant.
Oui j'ai peur d'être abandonner et de décevoir, c'est pour ça que je me tue à te rendre fière.
Oui je suis h24 à ton écoute mais toi tu ne m'écoute pas... Je ne t'en veux pas. De toute façon je ne sais pas en vouloir aux autres.
Oui je m’investis à fond dans tout ce que je fais, même dans les relations, même dans la notre.
Oui tu me détruit en un claquement de doigt.
Oui je suis dépendante et indépendante à la fois.
Oui je ne sais pas construire de mur.
Oui tourner la page, je ne connais pas.
Oui je suis hypersensible.
Oui je suis également hyperémotive.



****
Je vous retrouve aujourd'hui pour un texte que j'ai écris, réécris encore et encore et que je ne savais même pas si j'allais vous le poster. Il me tiens à cœur mais il me fait peur.
Alors je me lance dans le vide et je vous laisse me donner votre avis.
Kisses